6 septembre 2017 / Chroniques
#05 / L'Écologie
J’ai toujours trouvé qu’il était très difficile de parler de soi, de se dévoiler, afin que les gens puissent savoir qui vous êtes. C’est un exercice périlleux, que j’ai pu expérimenter à plusieurs reprises ces dernières années lorsqu’il m’a fallu me présenter sur un blog ou pour une exposition. Faire un résumé de sa vie, en seulement quelques lignes, est limitant et ennuyeux (à la fois pour qui écrit et qui lit). C’est pourquoi, afin de mieux cerner l’homme et le photographe que je suis, je vous propose de me dévoiler en toute transparence (comme j’ai choisi de le faire pour l’ensemble de mes prestations) à travers 12 petites chroniques. Celles-ci aborderont des sujets présents dans ma vie actuelle et/ou passée et qui me tiennent à coeur : ma passion pour la musique et la lecture, le rôle de la photographie dans ma vie, mon parcours personnel et professionnel, l’impact de mon SII au quotidien, les lieux qui ont marqué mon histoire, les voyages et l’écologie… Alors si cela vous intéresse, je vous invite à en découvrir un peu plus sur moi dans la chronique du jour, présentée ci-dessous !
– Chronique #05 : L’Ecologie –
Il y a un sujet qui me tient particulièrement à coeur ces dernières années, et d’autant plus depuis que je pars à la découverte de la nature et des grands espaces pour réaliser des photographies de ces lieux magnifiques que la Terre nous offre. Il s’agit, vous l’aurez compris, de l’écologie (ou la préservation de la nature). Cette sensibilité à vouloir (devoir !) protéger la Terre, le seul lieu connu à ce jour où l’Homme puisse vivre, aurait toujours dû être une priorité pour nous, les humains. Malheureusement, les générations passées avaient (manifestement) d’autres priorités. C’est pourquoi j’ai décidé, dans cette 5e chronique, de vous parler de la sensibilité écologique que j’ai développé ces dernières années, suite à de belles rencontres dans ma vie et au fait d’être plus régulièrement en contact avec la nature, grâce à la photographie. Je vais également vous donner quelques exemples de solutions que j’ai décidé de mettre en place dans mon quotidien pour limiter mon impact écologique. Et si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à partager vos solutions en commentaires.
A la pointe de la Torche (29), les êtres humains ont (quasi) fait disparaitre la faune. A cause de cela, l’accès y est maintenant restreint.
Lorsque j’était plus jeune, la sensibilité à l’écologie n’était pas aussi développée qu’aujourd’hui dans la société. C’était les débuts de l’informatique « grand public », des téléphones portables, de la « fast fashion » et de la délocalisation des entreprises à outrance vers l’Asie. Toutes les voitures (ou presque) roulaient à l’essence ou au diesel (dont le litre à la pompe était 2x moins cher qu’aujourd’hui) et il n’existait pas (vraiment) d’alternatives abordables. Bref, j’ai grandi dans un monde qui ne se souciait que peu de son impact sur la Terre et, à cet âge-là, je n’avais donc pas encore pris conscience de l’importance de prendre soin de notre Terre. Pourtant, je fais partie de ceux qui ont eu la chance d’entendre parler de l’impact de l’Homme sur la nature. En effet, j’ai la chance d’avoir un papa qui travaille dans le traitement de l’eau, et d’avoir fait un stage découverte dans sa société durant mes études. Et, avec ma famille, nous partions également chaque année en vacances dans de magnifiques lieux naturels en France.
A Abbaretz (44), après avoir vidé la terre de son minerais précieux, l’Homme est parti, laissant quelques souvenirs derrière lui…
Mais, ce sont deux rencontres qui m’ont fait réellement prendre conscience de l’impact de l’Homme sur la nature. La première fut avec une personne qui vécu au début de sa vie d’adulte dans des pays émergents et qui partagea ma vie durant quelques années. La seconde fut avec le chef indien Raoni, lors d’une conférence à Lille. Grâce à elles, j’ai commencé à m’intéresser à ces questions d’écologie, de préservation de la nature, et j’ai souhaité mettre en place des solutions dans mon quotidien. C’est ainsi que j’ai commencé à limiter mes déplacements en voiture, que je suis allé acheter pour la première fois des légumes bio et de saison directement chez un producteur local et que j’ai (fortement) incité l’entreprise où je travaillais (logistique) à mettre en place des solutions pour le recyclage et la revalorisation des (trop nombreux) déchets. Aujourd’hui encore, j’essaye de trouver des solutions durables pour mon activité en vous proposant, par exemple, des coffrets, des tirages et des albums que vous pourrez conserver toute votre vie, et bien plus encore.
A Cassis (13) et ailleurs, la cohabitation entre l’Homme et la nature doit être possible. Il suffit simplement de se responsabiliser.
Avec la photographie, je suis au contact de la nature au quotidien et je peux ainsi remarquer régulièrement la bêtise des êtres humains, qui s’extasient devant des paysages magnifiques mais qui, en même temps les détruisent avec leurs modes de vies. Le fait d’être au plus près de la nature a encore renforcé l’attention que je porte à ma façon de me déplacer, de consommer. Et, même si je ne suis pas parfait (comme vous, j’ai des impératifs professionnels et des choses dont je ne peux me passer — comme les vinyles, par ex), j’essaye de mettre en place de plus en plus de décisions pour limiter mon impact écologique : je consomme en majorité des produits locaux et de saison (de préférence cultivés sans produits chimiques), j’achète des vêtements fabriqués en France (ou en Europe), je ne change de matériel électronique que lorsque je n’ai pas d’autre choix, etc.,… Certes, l’investissement est plus cher au départ, mais ramené aux bienfaits et, également, au coût par jour d’utilisation, tout le monde est gagnant : moi, nos petites entreprises, la nature…
La légende du colibri : si chacun fait sa part, il nous sera possible de créer un monde respectueux de la nature et de l’être humain. (© Lieutopie)
Pour Aller Encore Plus Loin :
Faire ses produits ménagers soi-même • Liste d’entreprises « Made in France » • Réflexions et solutions pour agir mieux
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